Encore des nouvelles... Mais jusque quand ?
Lorsque même les soeurs de combat deviennent incompréhensives et manquent d'empathie, à quoi bon ?
Faut-il que je comprenne que ma démarche expliquée dans l'article précédent est idiote ? Alors je réponds que pour moi elle est importante, et que cela devrait suffire. Je me dois d'aller jusqu'au bout des examen qui sont nécessaires (voire obligatoires à mon sens) quand on parle AAG afin de pouvoir éliminer toutes les causes possibles une fois pour toutes.
C'était mon premier commentaire au goût amer. C'est une raison pour laquelle j'ai pris un peu de temps avant de publier à nouveau ici. Je ne souhaite pas empêcher les commentaires car je veux pouvoir discuter, échanger. Mais si cela devait se reproduire trop souvent, je ne peux pas dire que je ne fuirais pas ce stress supplémentaire.
Ceci dit !
Je reviens tout d'abord sur les résultats de ma PDS de vendredi. Tous les dosages se sont avérés bons (même la vitamine D et le fer, incroyable pour une normande en anémie chronique il y a encore quelques années) mis à part le cortisol. D'une valeur de 60 à 200µg, j'étais arrivée à 371µg. Petit flip quand j'ai reçu les résultats. Recherches sur le net : ce taux peut augmenter sous l'effet des oestrogènes. Ah, je prends Diane. Ceci explique cela. Et pendant mon rendez-vous, on me dira que le cortisol seul ne veut rien dire.
Bon, donc : tout va bien.
A part mon hérédité. Malheureusement. Parce que contre ça, on ne peut rien. Ou plutôt, qu'accepter. Et "perruques, implants", comme je l'ai si souvent entendu.
Le cortisol me faisant peur, j'ai décidé de prendre rendez-vous avec une nouvelle généraliste. Celle-ci reprend mon dossier et d'emblée s'intéresse à mon problème. Elle me dit qu'une de ses patientes est aussi atteinte. Mais ce qui m'a touchée, c'est le fait qu'elle s'enquiert tout de suite après de la difficulté psychologique à vivre cette chute. Voilà, elle a compris. En 1 minute, je savais que ce serait elle que je choisirais. Elle me parle aussi d'un homme qui, jeune, a fait des implants. Le jour où j'en aurai besoin, elle irait rechercher le centre où il était allé (Rennes il lui semble). Elle me parle aussi de Saint Louis à Paris, et là je lui déclare mentalement ma flamme. Elle ne se contente pas de ressortir Minoxidil à tout va, non, elle dresse un état des lieux des possibilités qui s'offrent à moi, même si cela veut dire aller voir d'autres médecins ailleurs qui pourraient m'apporter plus. Elle me convainc donc de sa sincérité à vouloir aider, non à vouloir uniquement se faire de l'argent sur le dos de ses patients.
Puisque les alopécies ne sont pas étudiées durant les années médecines, je me suis tournée vers l'expérience. Ce qui a été profitable. Etre prise en charge, c'est-à-dire écouter plutôt que devoir ramener sa science, c'est tellement agréable.
Ma recherche s'est avérée fructueuse ! Je lance enfin un cri de joie ! Oui, je l'ai trouvée, ma médecin traitante à l'écoute et même prête à se renseigner pour moi !
Je suis si contente d'avoir si vite trouvé et dans ma petite ville.
En espérant que cela aide.
Je ne sais pas si je dois prendre l'intro personnellement, mais dans le doute...
RépondreSupprimerJe ne voulais pas paraître rude et manquant d'empathie, surtout à ce sujet, ce serait l'hôpital qui se moque de la charité comme on dit.
Je comprends ta démarche, puisque j'ai décidé de faire la même il y a quelques temps. Juste que pour moi voir un médecin m'a aidé un moment et que j'ai trouvé que passé un certain point, je stagnais, et ai décidé de passer à autre chose pour avancer. Je ne souhaitais pas dire que ta démarche était vaine. Juste que pour ma part, elle avait suffi, mais uniquement un temps.
Je suis très contente que tu aies pu trouver un médecin compréhensif. Comme tu dis psychologiquement c'est assez dur à vivre seule, et s'entourer aide vraiment, que ce soit les amis, la famille, les médecins, etc.
Bonsoir Cha,
SupprimerNon, du tout, ce n'est pas toi !
Je n'ai pas pu publier le message de l'auteure en question, je l'ai supprimé sans même me souvenir de qui cela était. Mais ce n'était pas le tien, cela est sûr !
Je pense aussi que les médecins ne peuvent apporter plus que ce qu'ils n'ont. Tout ce que je voulais, c'est trouver la bonne pour le jour où j'en aurai besoin. Et clairement, je sais que cette nouvelle médecin sera là ce jour-là. Le jour venu, je n'aurai pas à chercher. Et comme elle comprend, je n'aurai pas honte de parler, je ne garderai rien pour moi sous peine qu'on se moque de moi comme cela a pu arriver dans le passé.
Du coup, je me pose une question : maintenant, tu fais sans l'aide de médecins ??
Ah ouf, j'ai vraiment eu peur que tu le prennes mal. Il faut avouer que mon avis était assez fataliste concernant "l'utilité" d'un médecin et pouvait paraître trop tranché.
SupprimerPour moi un médecin était nécessaire pour pouvoir diagnostiquer l'alopécie pour enfin définir la source de mon problème (que j'avais longtemps supposé être ça, sans avoir eu d'avis médical). Avoir un avis médical m'avait fait dire "ah ben, je ne suis pas folle quand même, ce que je dis est vrai !". Voilà, le médecin prouvait la véracité de ce qui m'arrivait.
Pour moi, c'était son rôle. Elle ne pouvait pas me soigner car oui, aucune "rémission" totale de cette maladie existe. Et je le savais. Elle ne pouvait donc qu'essayer de limiter les dégâts en me prescrivant Minoxidil, compléments alimentaires, etc. Tout en étant bien sûr consciente que ça pouvait ne pas marcher sur moi, car tout le monde réagit différemment.
Mais voilà, je n'ai pas besoin d'un médecin pour faire de "l'empirique". Et comme le Minoxidil peut être acheté sans ordonnance, j'ai préféré continuer par moi-même. J'ai décidé d'appuyer la médecine conventionnelle avec des médecines dites non conventionnelles. L'aromathérapie avec les huiles essentielles ou les poudres de plante, l'ayurvédique avec les poudres ayurvédiques par exemple.
Plus récemment, j'ai consulté un gynécologue qui sans que je ne le sache était homéopathe. Evidemment ma contraception étant en relation directe avec l'alopécie, j'ai du lui en parler. Au début je l'ai assez mal pris quand il m'a dit que l'alopécie et le Minoxidil c'était du vent (en gros hein !). Mais après il m'a expliqué .
Pour faire simple (je ne connais pas bien l'homéopathie, donc désolée si je dis des bêtises en faisant des raccourcis), en homéopathie, tout est lié, mental, comme corps, donc ma perte de cheveux pourrait être en relation avec un événement marquant de ma vie que je pourrais nier selon lui. Puis il m'a parlé d'exemples de certains patients pour ce soit plus concret.
J'avoue que je suis restée dubitative, ma mère a fait de l'alopécie dès la vingtaine, comme moi. J'ai hérité de ses cheveux. Dès que j'ai pris une pilule mal dosée, la chute s'est accélérée (et j'ai découvert que j'avais une alopécie comme cela). Dès que j'ai pris la Diane, plus rien. Rien d'anormal à la prise de sang. Une dermato qui me diagnostique l'alopécie. Et le minoxidil a bien fonctionné ! Pour moi c'était évident que c'était ça !
Malgré ça et même si je ne trouvais pas d'événement marquant pouvant être lié à ça, je me suis dit qu'il avait peut-être raison. Après tout, pourquoi pas ? J'ai tellement voulu trouver une raison à cette perte et l'alopécie semblait tant correspondre ! Peut-être qu'il faudrait chercher plus profondément en moi-même et que comme ça me fait peur, j'ai préféré rester sur l'alopécie.
Suite à ce rendez-vous, j'ai décidé de tenter le DIU cuivre (donc sans hormones). Et il m'a dit qu'on pourrait éventuellement essayer de chercher ce qui n'allait pas pour les cheveux par la suite.
Pour l'instant je dois attendre de prendre RDV pour le DIU. Je ne sais pas si je vais tenter l’homéopathie. J'avoue que ça m'a un peu retourné le cerveau ce qu'il m'a dit. Ce que je croyais être une certitude ne semble plus aussi sûr. Et ça me fait peur aussi.Peur de ce que je vais trouver, de ce que je nie peut-être. Peut-être aussi peur que ça ne mène à rien pour mes cheveux.
Voilà, désolée du pavé ! Je commenterai plus tard le dernier article que tu as publié :)